Pages

mercredi 9 mars 2011

Internet pèse autant que l'énergie dans l'économie en France

Un titre d'article de la Tribune  "Internet pèse autant que l'énergie dans l'économie en France" est à mettre en perspective avec avec un sondage qui dit que "70% des PME déclare ne pas avoir l'intention de prendre le chemin de l'international cette année"

A quoi bon inventer des outils web pour seulement les utiliser à réduire les coûts sans objectif de conquête. A force de réduire les forces vives et de surcharger la productivité dans les entreprises, nous passons lentement en dessous du seuil de visibilité des marchés. A part quelques multinationales, nos PME risquent de disparaître sans stratégie plus ambitieuse. En faite les 2/3 de nos PME disent en 2011 ne pas vouloir ou pouvoir aller chercher une part plus grande de leurs chiffres d'affaires à l'étranger.

La France aurait elle peur des pays étrangers ? La France aurait elle peur d'utiliser le numérique pour se développer ? Les dirigeants de PME attendraient ils d'hypothétiques commandes de l'état au lieu de chercher de l'oxygène de chiffre d'affaires dans de nouveaux territoires  ? Faut il attendre ou profiter de la crise ? Les entreprises en France pensent elles pouvoir ralentir l'évolution de l'économie de marché vers l'économie de réseaux mondiaux ?. Ou encore aurions nous tous simplement perdu nos capacités de conquêtes ?

A quoi utilisons nous le web ? Beaucoup de fournisseurs d'offres du secteur du numérique peuvent se poser des questions. Ils fabriquent des outils de moins en moins cher, de plus en plus efficace, qui nous permettent d'échanger et de vendre aux quatre coins du monde et pourtant........A quoi utilisons nous le web ? - A de la communication sur un marché Franco/Français au pouvoir d'achat en berne et concurrencé par l'internet du monde entier ? A animer sa réputation sans objectif de la transformer en chiffre d'affaires ? A créer des réseaux sociaux des jeux olympiques des contacts sans construction de projets collaboratifs de création de valeurs ? Et lorsque l'on parle de commerce électronique, pourquoi parlent on plus souvent de réduction des coûts d'acquisition clients ou de distribution produits au lieu d'étudier des usages vers des objectifs de croissance ou de diversification  ? A toujours se défendre on en finit pas oublier nos capacités  à conquérir.

380 millions de consommateurs en zone Euro dont les vôtres. D'après vous, jusqu'à quand pouvons nous tenir sans plus d'ambition vers la zone Euro où certains pays émergents ? Pensez vous que nos dirigeants de PME vont s'organiser pour vendre aux clients du monde ? Ceux qui choisissent la politique du "dernier vivant" qui conserve son chiffre d'affaires grâce à l'agonie de ses concurrents nationaux, n'a aucune chance de conduire son changement et de se hisser à la hauteur de ces compétiteurs internationaux et des attentes des consommateurs.

Résumons. D'un coté nous avons une technologie, des talents et une économie numérisée qui montre son efficacité et crée des emplois et de l'autre une France qui décroit dans la plus part des secteurs et sans aucun projets de conquête commerciale sur L'Europe. A force d'avoir écouté la stratégie de croissance externe par fusion promotionnée par les banques, nos entreprises Françaises ont perdu le goût et le savoir aller chercher leurs chiffres d'affaires sur de nouveaux territoires.

Réveillons nous, les consommateurs du monde nous attendent. Appuyé par les usages du numérique comme le web et le ecommerce, organisons la rencontre avec nos nouveaux marchés et allons chercher la part de marché que nous méritons dans le monde. Et pour ceux qui se trouveraient trop petit, utilisez les réseaux pour vous organiser en groupements transverses de métiers et mutualisez vos efforts et vos coûts.

Les marchés de l'Europe et de la brick avec l'Ebusiness. Lors d'un dernier voyage en Chine, j'ai pu mesurer à quelque point les produits Français étaient recherchés. Mais on ne peut attendre qu'ils viennent nos visiter en France. Sans effort pour aller au devant de nos nouveaux consommateurs, nous passons à coté des places mondiales que nous méritons.

PME, ne restez pas seul sur le chemin de l'international. Groupez vous en Cercle de Produits et Services Complémentaires par Objectif de Territoire. Mutualisez et coopérez entre secteurs d'activité. Faites vous recommander pour entrer plus vite et plus fort sur les nouveaux marchés.

Statistiques exportation des PME

Les PME représentaient en 2009 8 % des exportations dans l’industrie, 26 % dans le commerce, 20 %  dans le secteur des transports, 17 % dans les services et 11 % dans le secteur de l’industrie agricole et alimentaire. Mais en regardant de plus prêt on observe que ces chiffres sont réalisés par un faible pourcentage de PME.  Nous avons donc une large marge de croissance en organisant et regroupant ceux qui n'exportent pas.
(sources  Cedef)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

merci pour ce commentaire. Bonne journée.